Les gestes de premiers secours

 Les gestes de premiers secours

* En cas d'érythème fessier

* En cas de plaie

* En cas de saignement

* En cas de saignement de nez ou de tout autre orifice naturel

* En cas de bosse

* En cas de piqûre d'insecte

* En cas de fièvre

* En cas de convulsion (crise d'épilepsie)

* En cas d'étouffement

- Nourrisson conscient

° Manœuvre de Mofenson

° Manœuvre de Heimlich

Enfant conscient

* En cas de chute
* En cas d'évanouissement

Si l'enfant respire

- Si l'enfant ne respire plus

° La R.C.P. sur un bébé 

° La R.C.P. sur un enfant

* En cas d'ingestion de produits toxiques

* En cas de brûlure
* En cas de fracture

* Voir   

En cas de chute

Chuter est un apprentissage classique chez l'enfant ; mais une chute de hauteur ou sur une surface dure ou encombrée peut être dangereuse.

Si bébé se met à vomir même plusieurs heures après la chute, qu’il devient mou ou si bébé est inconscient, appeler les pompiers ou le SAMU (15).                                

SAMU le 15  -  N° européen URGENCES le 112   -                        N° Sourds URGENCES le 114

 

                    


En cas d'évanouissement - d'INCONSCIENCE

Si l'enfant ne réagit plus suite à une chute, il faut l’allonger par terre, et essayer de le faire  réagir en tapant dans les mains. Mais ne surtout pas le secouer.

Si l'enfant respire :           Position Latérale de Sécurité

... le coucher sur le côté en position latérale de sécurité

            

POSITION LATÉRALE DE SÉCURITÉ : 

Coucher la victime sur le côté. Replier la jambe du dessus pour la stabiliser et lui ouvrir la bouche pour qu’elle ne s’étouffe pas en cas de vomissements.

En cas d'évanouissement
Position Latérale de Sécurité

 

 

 SAMU le 15   

N° européen URGENCES le 112 

N° Sourds URGENCES le 114

 

Si l'enfant ne respire plus :                                                                                 Réanimation Cardio-Pulmonaire

Tout d'abord, vous devez vérifier que l'enfant est inconscient, et surtout, qu'il ne respire pas.

 

Si son thorax ne se soulève pas et que vous n'entendez pas son souffle (rapprochez votre oreille de sa bouche durant une dizaine de secondes), il est urgent d'agir.

Réanimation Cardio-Pulmonaire du nourrisson

1.   Faites appeler les secours

                                      SAMU le 15

                                       N° européen URGENCES le 112                                  N° Sourds URGENCES le 114

 

2.  Si vous êtes seul, tâchez de ne pas vous éloigner

     de l'enfant ; suivez le protocole suivant durant une         minute (points 4-5-6-7 deux fois de suite)                         PUIS  appelez les secours, et reprenez sans délai le               protocole. La première minute de réanimation  cardio-pulmonaire est essentielle.

 

3.  Dégrafez son body.

 

4. Basculez très légèrement la tête, en maintenant le haut du crâne avec votre paume. Le nez      doit pointer vers le ciel. L'autre main doit légèrement tirer le menton, afin d'ouvrir la bouche    de l'enfant.

5.   Commencez un bouche-à-bouche : réalisez 5

insufflations. Votre bouche doit prendre sa                bouche et son nez (vous devez faire un "bouche-        à-bouche-nez").

 

Prenez une profonde inspiration entre chaque insufflation, mais ne réalisez pas d'insufflations trop importantes ou trop rapides ; le thorax doit se gonfler normalement (pas plus d'air que ce que contient votre bouche).

6.   Posez deux doigts au niveau du sternum, juste au

dessous d'une ligne imaginaire qui passe par les deux tétons du nourrisson. Réalisez 30 compressions thoraciques en un peu moins de 20 secondes (le rythme préconisé de 100 compressions par minute, est peu ou prou celui de Staying Alive, des Bee Gees). Vos doigts doivent s'enfoncer d'une profondeur équivalente à 1/3 de la cage thoracique de l'enfant. Il faut appuyer FORT et VITE, même chez un bébé.

 

7.    Réalisez 2 insufflations.

 

8.    Reprenez au point 4. Ne vous arrêtez pas. N'utilisez pas de défibrillateur sur un bébé.

  • S’il reprend sa respiration, basculer son corps sur le côté (P.L.S.), pour l’aider éventuellement à vomir. 
  • Continuer à lui parler jusqu’à l’arrivée des secours.
  • Prévenir les parents.
  • Prendre le pouls du bébé est une perte de temps, concentrez-vous sur la recherche des  signes respiratoires.
  • La ventilation est une composante très importante de la prise en charge de l'arrêt  cardiaque chez le nourrisson (elle est en revanche inutile chez l'adulte).

 

Récapitulation en images :

Les gestes pour sauver bébé

en cas d'accidents domestiques

Cliquez sur la vidéo pour la visionner


Comment le tube «Staying Alive» peut sauver une vie

Au Royaume-Uni, la British Heart Foundation, en campagne pour la promotion du massage cardiaque simplifié (sans insufflations, ni comptage), a trouvé la solution dans son vieux bac à vinyles. Vous vous trouvez dans une situation urgente, face à une personne victime d’une crise cardiaque ? Pas de panique. Après avoir «appelé les urgences» – oui, quand même – il faut masser le cœur sur le rythme de "Staying Alive" des Bee Gees.


La réanimation cardio-pulmonaire sur un enfant ou un adulte :

Lorsqu'un enfant perd connaissance après avoir avalé un corps étranger par exemple et que vous constatez qu'il ne respire plus, il faut le coucher sur une surface dure et plane. Appeler les secours sans jamais laisser l'enfant seul. 

 SAMU le 15  -  N° européen URGENCES le 112  -  N° Sourds URGENCES le 114

                                                        

Mesures à prendre:

  • Ouvrir et inspecter la bouche de l'enfant. Si un corps étranger est visible, essayer une seule fois de le retirer en passant le doigt dans la bouche.
Réanimation Cardio-Pulmonaire de l'enfant
  • Commencer la réanimation de l'enfant avec deux insufflations. 
  • Si les deux insufflations s'avèrent inefficaces (absence de mouvement, de toux et de respiration spontanée), commencer les compressions thoraciques.
  • Poursuivre la réanimation cardio-pulmonaire avec un cycle de 30 compressions pour 2 insufflations.
  • Inspecter la cavité buccale avant chaque insufflation. 
  • Si un corps étranger est visible, essayer de le retirer en une fois en passant le doigt dans la bouche.
  • Lorsque les voies respiratoires semblent libérées, les ouvrir et les contrôler. Si l'enfant ne respire pas, poursuivre la réanimation cardio-pulmonaire.
  • Une fois que l'enfant a repris connaissance et récupéré son autonomie respiratoire, l'installer en posture latérale de sécurité (P.L.S.). Surveiller sa respiration et son état de conscience jusqu'à l'arrivée des services de secours.
  • Prévenir les parents. 

En cas d'ingestion de produits toxiques

En cas d'ingestion de produits toxiques

 

  • Essayer d’identifier le produit avalé.
  • Ne pas tenter de faire vomir l'enfant ou de lui donner du lait.
  • Appeler un centre anti-poisons pour orienter vos démarches même si bébé a un comportement normal.          

ANTI-POISON : 04-91-75-25-25


En cas de brûlure

L'eau tiède :

- Contrairement aux idées reçues, l’eau glacée est proscrite, elle aggraverait la blessure. Il est donc conseillé de passer la zone de la peau meurtrie sous de l’eau tiède ou froide (la température idéale étant comprise entre 15 ° et 26 °C). Laissez couler de l’eau sur la plaie pendant 15 minutes pour bien refroidir la brûlure et éviter qu’elle ne s’étende. La douleur disparaîtra rapidement.

Le miel :

- Le miel, anti-inflammatoire naturel, possède aussi des vertus apaisantes et cicatrisantes, très utiles en cas de brûlure. Appliquez une généreuse couche de miel sur la zone de la peau brûlée, laissez agir quelques minutes puis rincez à l’eau tiède.

         

         AU CAS OU LA BRULURE EST PLUS GRAVE,  

  • Déshabillez l'enfant s'il porte des vêtements en coton. N'y touchez pas si ses vêtements sont en textiles synthétiques.
  •  Passer la brûlure sous l’eau tiède 15 minutes, à 15 cm de la peau. Cela calme la douleur et empêche la brûlure de progresser.
  • Laissez sécher à l’air libre sans frotter la plaie.

- S’il s’agit d’une brûlure profonde, étendue ou électrique, appeler les pompiers ou le SAMU (15) pour les indications précises selon les types de brûlures, puis les parents (toujours dans cet ordre pour les urgences). 

SAMU le 15  -  POMPIERS le 18  -  

N° européen URGENCES le 112  N° Sourds URGENCES le 114 

CONSEIL AVISÉ

            

Ne jamais appliquer de produit sur la brûlure (alcool, eau oxygénée) au  risque d’endommager les tissus, ni d’éosine qui rend impossible le  diagnostic de profondeur.

Les remèdes « maison » sont dangereux (pomme de terre, blanc d’œuf,  yaourt) car ils peuvent provoquer des infections. Les corps gras (tels que  l’huile ou le beurre) sont contre-indiqués en cas de brûlure. Ils peuvent  même l’aggraver, car ils augmentent la chaleur au niveau de la plaie.


En cas de fracture

Les fractures chez l’enfant sont fréquentes et sont le plus souvent la conséquence d’une chute ou d’un choc violent. En cas de signes évocateurs, appeler le SAMU ou le service des urgences (15, 18, 112), puis les parents (toujours dans cet ordre pour les urgences). Ne surtout pas essayer de bouger le membre douloureux et garder son calme…

En cas de fracture

 

 

 SAMU le 15

N° européen URGENCES le 112

 N° Sourds URGENCES le 114

- Jambe : Immobiliser la jambe de l'enfant en la calant avec un oreiller (coussin) puis appeler les secours ;

- Cuisse : Appeler immédiatement le Samu (15) car une fracture du col du fémur peut déclencher une hémorragie interne ;

- Bras : mettre le bras en écharpe pour l’immobiliser et appeler les urgences ;

- Fracture ouverte : si l’os est visible, le protéger et appeler immédiatement les urgences ;

- Si l'enfant souffre beaucoup, un antalgique (type Paracétamol) peut le soulager [on constate, dans ce cas, toute l'utilité d'une ordonnance protocolaire où apparaîtrait la préconisation du médecin d'administrer un antalgique à l'enfant en cas de douleur].

- Le rassurer, et lui parler doucement.


Dans tous les cas  :  Nécessité d'un protocole de soins

Certains pédiatres refusent catégoriquement d'établir une ordonnance protocolaire en prétextant d'éventuelles retombées juridiques à leur encontre. Cela n'est évidemment pas le cas car, à supposer que l'enfant réagisse mal à la prescription médicale, l'assistant(e) maternel(le) - au même titre que n'importe quel patient - ne peut en incriminer le médecin. De même que les professionnels de la santé ne peuvent en aucun cas être tenus responsables de l'inobservance des doses qu'ils prescrivent.

 

Si votre pédiatre campe malgré tout, sur ses positions, il ne vous reste plus qu'à trouver un médecin plus conciliant car sans ordonnance protocolaire, l'assistant(e) maternel(le) est totalement impuissant(e) devant une brusque montée de température, une diarrhée soudaine ou un érythème fessier douloureux. Alors, choisissez bien votre praticien, il en va de la santé et du bien-être de votre bébé.

Car si certaines affections peuvent attendre le retour des parents, une forte fièvre par exemple, peut très vite déclencher des  convulsions chez certains enfants.


Protocole de Soins

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  3. Réglez-le par PayPal ou par CB
  4. Redirigé automatiquement sur Didy & Family, vous pouvez alors le télécharger.

Mais alors ! Face à ces contraintes de plus en plus fréquentes qui confrontent le/la professionnel(le) à un dilemme cornélien entre "administration illicite de médicaments" et "non-assistance à personne en danger"...

 

QUELLE SOLUTION ?


En l'absence d'ordonnance et/ou de protocole de soins, si je contacte le SAMU je peux être  amenée à administrer un médicament à l'enfant sur demande du médecin du SAMU et la  conversation téléphonique est enregistrée. Dans ce cas, ma responsabilité n'est pas engagée.  Je suis dégagée de toute responsabilité pénale en cas d'intolérance ou autres problèmes  inhérents à la prise des médicaments.

 

SAMU le 15  -  N° européen URGENCES le 112  -  N° Sourds URGENCES le 114